CSC METEA HAINAUT

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travail syndical en entreprise


ELECTIONS SOCIALES

N'oubliez pas : pour toute information sur les élections sociales ,de novembre 2020,

une seul adresse, le site à consulter

HTTP///ELECTIONSSOCIALES2020.BLOG4EVER.COM

 


01/10/2020


Coronavirus Covid-19 - inertie des entreprises

Voici un message envoyé ce matin à certaines directions d'entreprises de la région du Hainaut Occidental dans les secteurs du textile et du métal.

Tout le monde prône les efforts des citoyens dans cette crise sanitaire, avec des mesures de confinement bien légitimes même si contraignantes pour tous ....

et les entreprises continuent à mettre la pression sur leurs travailleurs pour assurer la pérennité de leur boutique soit-disant et pour garantir l'avenir......

Coup de gueule...ras le bol !!!!!

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Objet : crise du coronavirus - arrêt des entreprises non indispensables

 

A l’attention des directions des entreprises (métal et textile) de la région

 

Mesdames, Messieurs,

 

Vous vous obstinez à maintenir l’activité de votre entreprise.

Vous bradez le confinement.

Parfois au grand mépris des dispositions élémentaires de sécurité, parfois en faisant de votre mieux pour essayer de suivre les directives du gouvernement et en se cachant d’ailleurs derrière ces mesures pour mieux justifier la poursuite de l’activité.

Mais peu importe dans quelle catégorie d’entreprise nous pourrions vous classer.

 

Si le confinement n’est pas respecté dans les entreprises, aucune solution ne pourra être trouvée à terme à la propagation du virus covid-19 et vous pourrez en porter aussi la responsabilité.

Il est incohérent d’obliger les citoyens à un confinement au sein même de leur entourage alors qu’ils sont obligés à la promiscuité sur leur lieu de travail quelles que soient les mesures mises en œuvre.

Beaucoup d’épidémiologistes sont d’avis que le pic de contaminations est attendu d’ici deux à trois semaines.

Mais pour éviter une nouvelle vague et un nouveau pic éventuel d’infections, il faudrait que le confinement soit optimal.

Ce n’est pas le cas à cause de votre entreprise.

 

Certains spécialistes disent que “Trop de gens se moquent encore des règles de sécurité. Et cela peut nous conduire à une crise qui durera peut-être six mois de plus”.

Mais on ne cite jamais les entreprises comme acteurs de la démarche, comme acteur même privilégié des moyens à mettre en œuvre de façon solidaire pour endiguer la propagation du coronavirus.

Je dirais ou je répèterais pour ma part que trop d’entreprises ne pensent qu’à leur profit, à la nécessité de justifier une activité rentable auprès de leurs actionnaires, à la nécessité d’avoir des chiffres dans le vert, la nécessité de profiter de l’occasion pour produire, de faire du chiffre alors que leurs concurrents sont peut-être eux à l’arrêt ou en passe de l’être, quand ce n’est pas la volonté de faire du stock pour pouvoir inonder le marché et satisfaire les clients à la reprise d’activités.

 

Inconcevable un tel raisonnement.

Nous ne sommes pas, Mesdames et Messieurs les Responsables, dans une situation de crise économique où il faut être plus performant que le concurrent.

Dans ce cas-ci, le seul concurrent est ce foutu coronavirus.

Et c’est de crise sanitaire mondiale dont il est question.

 

Quand je pense que certains d’entre vous proposent des primes pour inciter le travailleurs à venir occuper leur poste de travail alors que le risque existe de se faire contaminer et de contaminer ainsi aussi son entourage immédiat.

Quand je pense que certains d’entre vous passent des messages de « solidarité » (eh oui !) à leurs travailleurs pour qu’ils viennent travailler et pensent solidarité avec leur entreprise plutôt que de penser solidarité avec leurs concitoyens, leur famille, leurs proches…

Quand je suis informé que certains d’entre vous utilisent même la vidéo pour convaincre leurs travailleurs qu’ils ont intérêt à continuer à travailler….

 

Cette période laissera indubitablement des traces dans notre dialogue social à venir car l’entêtement de la plupart d’entre vous ne peut que me laisser penser que finalement, comme je l’ai déjà écrit à certains d’entre vous, seul le pouvoir de l’argent importe pour vous et votre direction et ce quelles que soient les conséquences pour -la santé de- vos travailleurs.

 

La plupart d’entre vous travaille à distance, bien à l’abri, dans un confinement relatif qui vous permet, avec le télétravail, de poursuivre votre activité professionnelle.

Ce n’est pas le cas de vos ouvriers et parfois aussi de vos employés qui n’ont pas l’occasion d’utiliser le télétravail.

 

Pensez aux conséquences de vos actes et de vos décisions.

La période que nous vivons exige le sens des responsabilités.

 

Tout a été mis en place pour faciliter le recours des entreprises au chômage temporaire pour force majeure, avec l’utilisation d’une DRS classique mais d’un formulaire C3.2 corona.

Votre secrétariat social dispose de toutes informations nécessaires que pour vous permettre de tout mettre en œuvre rapidement et simplement.

 

Votre entreprise ne fait pas partie des secteurs cruciaux, fondamentaux, indispensables.

Alors, je vous invite à prendre vos responsabilités en ces moments historiques et plus que difficiles.

 

Avec mes salutations distinguées

Eric Lheureux

ACV-CSC METEA HAINAUT

 

 


24/03/2020


Coronavirus

Voici pour info en annexe un exemplaire de document envoyé par les entreprises au Contrôle du Bien Etre au Travail (Inspection).

Chaque entreprise est sollicitée de la même façon.

 

Je pense que beaucoup d'entreprises essaient de prendre un tas de mesures, on ne peut le nier.

Mais...

Peu d'endroit ont réuni un CPPT extraordinaire pour procéder à une analyse de risques, poste par poste et voir si la possibilité existe réellement de travailler, seul, de façon confinée....

il serait trop tard de dire dans quelques jours  "ah si on avait su..."..."on aurait quand même dû cesser l'activité..."..."on aurait dû penser santé plutôt que pognon...".

 

Plusieurs entreprises se mettent en outre en tête de moneyer la présence des travailleurs à leur poste de travail.

Des primes de ceci, des frais de déplacement en plus, une prise en charge de cela...

Et pourtant, riche ou pas, tout le monde peut être contaminé, tout le monde peut contaminer tout le monde...

L'argent reçu ne mettra à l'abri personne parce ce qu'il faut éviter au maximum de se cotoyer.

L'argent ne vous mettra pas à l'abri, ni vous, ni vos proches....

 

Réfléchissez-y...

 

Pensez santé avant tout...

 

 

Télécharger le fichier CORONA checklist_campagne_covid19_FR


23/03/2020


Informations disponibles en CE - crise du Coronavirus

sealed En ces temps difficiles où nous pensons et devons penser plutôt à la fermeture des entreprises pour sauvegarder la santé de leurs travalleurs qu'à leur situation économique, nous devons néanmoins garder en tête les compétences du CE et surtout le dialogue social constructif qui doit et devra s'y dérouler pour avoir une vue très précise de la situation des entreprises pendant cete crise du coronavirus et ensuite, lorsque l'activité économique de l'entreprise et l'activité économique globale reprendront leur cours normal.

 

Je ne demande pas que les CE se réunissent absolument maintenant, soyons clairs. Restons cohérents. Nous essayons partout de (faire) respecter, non pas au maximum, mais totalement, les consignes imposées tant aux entreprises qu'aux travailleurs et citoyens, notamment en termes de "distanciation sociale".

Nous n'allons donc pas imposer la tenue de réunions de CE avec unepromiscuité évidente.

Ce serait absurde et tout à fait incohérent.

 

Mais nous devons avoir en tête certains principes que voici.

Et je demande à tous mes militants CSC Metea de les appliquer.

 

Selon la législation,  la réunion spéciale IEF du CE au cours de laquelle les informations annuelles sont discutées doit se tenir avant l'assemblée générale des actionnaires.

Beaucoup de ces assemblées générales sont reportées, mais certaines sont tout de même maintenues (pour l’instant).

Que fare avec la réunion spéciale du CE sur l'information annuelle ?

La CSC vient de transmettre une note et elle voit trois possibilités :

 

  • Lorsque chaque membre du Conseil d’entreprise peut participer à la réunion à distance, nous recommandons que le Conseil d’entreprise spécial IEF puisse avoir lieu.

 

  • Si le conseil d'entreprise dans son ensemble accepte de recevoir les informations annuelles par écrit, les questions peuvent être rassemblées par le secrétaire du conseil d'entreprise (par téléphone, e-mail, etc.) et transmises à l'employeur.
    1. Ce dernier peut alors fournir des réponses écrites à chaque membre du conseil d'entreprise dans un délai convenu. Ensuite, soit on prévoit une deuxième série de questions et de discussions, soit d'autres discussions et échanges de vues auront lieu ultérieurement lors du prochain conseil d'entreprise, après cette période de crise.
    2. Quoi qu’il en soit, l'attestation du réviseur est requise.

 

Il est important que le secrétaire du conseil d'entreprise puisse s'acquitter de cette tâche supplémentaire, faute de quoi d’autres solutions doivent être trouvées (par exemple, accord pour que l’employeur envoie les documents à chaque membre du CE directement, envoi des questions des travailleurs directement à l’employeur,…).

 

3) Lorsque cela n'est pas possible, sous réserve de l'accord unanime de l'ensemble du conseil d'entreprise, il peut être envisagé de reporter cette réunion à une date ultérieure (par exemple, après les vacances d'été), mais avec le risque que l'assemblée générale ait déjà eu lieu.

 

Il est clair que vu l'annulation ou le report de nombreux conseils d'entreprise, l'obligation de tenir le CE sur l’IEF avant l'assemblée générale des actionnaires ne pourra pas être respectée partout. Légalement, aucune sanction n'est prévue dans ce cas. Et compte tenu des circonstances, il s'agit d'un cas de force majeure.

 

surprisedJ'attire d'ores et déjà votre attention sur les autres informations qui seront transmises aux membres des CE, sans doute pas aujourd'hui ou dans les tout prochains jours, mais courant avril probablement (même si certains CE ont prévu de se réunir quand même fin mars).

Pensons donc aux deux types d'informations qui seront discutées en CE quand il pourra se réunir là où il pourra se tenir dans des conditons optimales conformes aux recommandations Corona du Gouvernement.

 

Informations occasionnelles

 

Là où l'entreprise a estimé devoir poursuivre ses activités et a estimé avoir pris toutes les mesures suffisantes et nécessaires pour lutter contre le coronavirus, il doit y avoir un contact régulier entre l'employeur et les représentants du conseil d'entreprise.

La crise du coronavirus exige davantage de concertation  occasionnelle pour permettre aux membres du CE de suivre le cours des affaires : l’état de la production et des ventes, les commandes, le marché, l'évolution des coûts et des prix de revient, les stocks, la productivité et l'emploi, ...

Les travailleurs ont de nombreuses questions et ont besoin d'informations concernant l’activité et   l’emploi, ainsi que sur toutes les dispositions et mesures de prévention en vue de préserver leur santé.

Le conseil d'entreprise a aussi un rôle consultatif important en ce qui concerne les réglementations relatives aux heures de travail et au temps de travail (dérogations temporaires) ainsi qu'à la présence et à l'absence au travail.

 

Information trimestrielle dans les prochains mois

 

Les informations périodiques doivent être fournies au moins une fois tous les trois mois.

Il faut espérer que cela sera possible courant mai ou courant juin dans toutes les entreprises.

Elles doivent permettre au conseil d'entreprise de suivre le déroulement des événements dans l'entreprise et de tenir compte du degré de réalisation des objectifs.

Elles fournissent notamment des informations sur l'évolution prévisible des ventes, des commandes, du marché, de la production, des coûts et des prix, des stocks, de la productivité, de l'emploi et de la réalisation du programme de l'entreprise.

Enfin, elles fourniront des informations sur l'application, l'utilisation et l'impact des incitants fiscaux et financiers accordés par les pouvoirs publics et des mesures prises en vue de réduire les frais de cotisations ONSS pour l'entreprise. Elles souligneront notamment l’impact de ces mesures sur la politique de l'emploi et indiqueront dans quelle mesure les perspectives de l'entreprise pour la prochaine période seront affectées.

Le cas échéant, les informations de gestion seront communiquées par le biais de la budgétisation et, si nécessaire, par objectif.

 

Un résumé écrit des informations, avec des chiffres et les éléments nécessaires à leur interprétation, est communiqué aux membres du conseil d'entreprise quinze jours avant la réunion au cours de laquelle l'examen de ces informations est prévu.

 

Les informations mentionnées ci-dessus sont, le cas échéant, fournies par section ou département.

 

 

 


20/03/2020


Elections sociales

N'oubliez pas que pour toutes questions relatives à la procédure des élections sociales ou au recrutement de nouveaux candidats,

UNE SEULE ADRESSE :

https://electionssociales2020.blog4ever.com/

 

 


12/12/2019


Factory 4.0 « La fin du travail n’est pas pour demain »

La FEC nous informe de la publication d'un ouvrage intéressant, notamment dans le cadre des réflexions que nous aurons sur l'avenir de l'industrie en Belgique et sur la thématique de notre Congrès National Metea en novembre 2019 sur Factory 4.0 quel syndicat pour demain.

 

Il s'agit d'une parution d’une nouvelle publication de Gérard Valenduc et Patricia Vendramin : « La fin du travail n’est pas pour demain » (publiée dans la série des Notes de prospective de l’Institut syndical européen (ETUI))

 

Téléchargement : https://www.etui.org/fr/Publications2/Notes-de-prospective/La-fin-du-travail-n-est-pas-pour-demain

 

Références :

Gérard Valenduc et Patricia Vendramin

La fin du travail n’est pas pour demain

Note de prospective #6, Institut syndical européen (ETUI), mars 2019

 

La technologie peut-elle libérer l’humain du travail ?

Le débat sur la fin du travail se renouvelle aujourd’hui suite à certaines prévisions alarmistes en matière d’impacts de la digitalisation sur l’emploi.

Ces prévisions portent toutefois la marque d’un optimisme technologique assez naïf et font l’impasse sur les dimensions sociétales de la diffusion des innovations.

De plus, elles révèlent une conception simpliste du travail.

Celui-ci ne se réduit pas à un assemblage de tâches plus ou moins remplaçables par des machines intelligentes.

Il est le fruit de choix organisationnels et de rapports de forces.

Il est en outre porteur d’intégration et de reconnaissance sociale.

Penser le travail de demain, c’est aussi penser sa signification individuelle et collective.

Finalement, plutôt que de remplacer le travail, la technologie déplace les emplois : non seulement entre les maillons successifs des chaînes de valeur, mais aussi entre les métiers et entre les différents statuts du travail. Ce n’est pas la fin du travail qui est en jeu mais l’érosion de la relation d’emploi.

 

 

Bonne lecture

 


10/04/2019


Lauréats du travail - matière CPPT

Vous trouverez ci-dessous un appel chaleureux de l’IRET vous invitant à inscrire des militants en vue de l’obtention du titre de lauréat du travail, dans le cadre du bien-être au travail.

 

Merci d’en discuter dans vos comités d’usine ou d'en informer des personnes autour de vous susceptibles d'être concernés par la démarche :

 

 

Devenez lauréat du travail

 

De nombreux travailleurs s’investissent sans relâche, à titre professionnel ou bénévole, afin de rendre les conditions de travail plus saines et plus sûres dans leur entreprise ou institution.

Le bien-être de tous les travailleurs leur tient à coeur.

 

Ce travail est trop peu reconnu. Il mérite pourtant tous nos encouragements. C’est la raison pour laquelle l’Institut royal des élites du travail (IRET), les associations professionnelles et les syndicats tiennent à honorer officiellement ces travailleurs.

Si vous êtes membre du CPPT, de la délégation syndicale ou que vous occupez une fonction par laquelle vous contribuez activement à la promotion du bien-être au travail, vous entrez en considération pour obtenir le titre de lauréat du travail, avec le label Professionnel, Spécialiste ou Expert avec engagement social.

La liste des lauréats sera ratifiée par arrêté royal.

Les insignes seront remis lors d’un événement national.

 

L’obtention du titre de lauréat du travail confirme la qualité de votre travail, souligne votre talent et votre engagement et constitue un atout pour votre carrière. C’est un titre dont vous pouvez être fier! Le formulaire d’inscription et toutes les informations sur les critères d’octroi  et la procédure sont disponibles sur

 

www.iret-kiea.be/site/wordpress/?page_id=15769&lang=fr

 

Toutes les personnes intéressées peuvent aussi obtenir les formulaires

par courriel: info@iret-kiea.be 

par courrier: IRET, avenue de la Joyeuse Entrée, 17-21 à 1040 Bruxelles

par téléphone: 02.233.88.91.

 

La candidature doit être introduite le 15 mai 2019 au plus tard.

 

Certaines personnes sont trop modestes.

Si vous trouvez qu’un ou une de vos collègues mérite un titre, n’hésitez pas à l’encourager ou à transmettre vous-même ses coordonnées à l’IRET.

L’IRET le/la contactera et l’invitera à s’inscrire

 


25/03/2019


Grève nationale le mercredi 13 février 2019


27/01/2019


Travailleurs intérimaires

La semaine du 26 novembre est la «semaine des intérimaires».

Elle marque le début de la campagne annuelle destinée à les informer sur leur droit aux primes syndicales et de fin d’année, et à les encourager à s’affilier si ce n’est pas encore fait!

 

En deux mots, les intérimaires qui ont travaillé 65 jours (ou plus) entre le 1er juillet 2017 et le 30 juin 2018 ont droit à une prime de fin d’année.

 

Si ces personnes sont membres de la CSC ou s’affilient à cette occasion, elles ont également droit à une prime syndicale de 104 euros.

 

Une série d’outils est à votre disposition pour informer au mieux les intérimaires sur leurs droits. Le Guide du travailleur intérimaire – 20 questions, 20 réponses vient d’être mis à jour, et une affiche, un flyer, une checklist et une signature e-mail sont disponibles sur intranet.

 

Plus d’infos également sur www.csc-interim.be.

 


15/11/2018


Elections sociales 2020

Le Conseil national du travail (CNT) s’est penché sur une note du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale qui avance 29 propositions d’adaptation de la loi du 4 décembre 2007 en vue des élections sociales 2020. Elles sont, chaque fois, suivies de l’avis des partenaires sociaux. Le CNT marque son accord sur l’ensemble des propositions en apportant, ci et là, quelques précisions ou recommandations.

 

Le CNT propose d'organiser  les élections sociales du 11 au 24 mai 2020 inclus.

 

Pour le reste, l’avis du CNT porte sur 29 propositions d’adaptation de la loi du 4 décembre 2007 en vue des élections sociales 2020 se trouvant dans une note du SPF et notamment :

 

  • le recours au vote électronique ou aux communications électroniques durant la procédure électorale : pour ces dernières, le CNT marque son accord pour autant que tous les travailleurs aient accès à cette information électronique pendant leurs heures normales de travail (sinon éventuellement option facultative). Exemples d’informations par voie électronique : listes électorales, listes des candidats, liste de témoins, convocation des électeurs, etc.
  • l’adaptation du modèle de formulaire des listes électorales provisoires;
  • la date de modification ou de remplacement d’une liste de candidats : la date de l’envoi postal ou de la publication sur l’application Web fait foi;
  • l’affichage des listes définitives de candidats;
  • les ‘surnoms’ (prénoms usuels) à apposer sur la liste des candidats, à côté des prénoms;
  • les délais d’affichage des résultats électoraux. Le CNT propose de les réduire à 15 jours après leur affichage, ou 84 jours en cas de recours en justice;
  • l’envoi des convocations par recommandé;
  • le vote par correspondance;
  • le délai de conservation des procès-verbaux : prolongation recommandée, en concordance avec le délai de protection contre le licenciement;
  • la période de référence pour le calcul du seuil d’occupation;

Le Conseil formule, dans la foulée, trois propositions supplémentaires. Elles visent :

  • les ‘conditions d’électorat’ des travailleurs : prise en compte des périodes d’occupation comme intérimaire dans le calcul de l’ancienneté obligatoire de 3 mois;
  • ‘l’impact du RGPD’ sur la législation (protection des données à caractère personnel) : demande d’analyse dans le cadre des discussions en cours au sein d’un Comité d’accompagnement;
  • ‘la généralisation de la communication électronique’ de certains documents via l’application Web du SPF Emploi : suppression de la possibilité de les communiquer par la poste.

Source:  Avis du Conseil national du travail n° 2.103 du 23 octobre 2018 - Elections sociales 2016 - Préparation des élections sociales de 2020

 


15/11/2018